Martel en tete

30Nov/17Off

Expérience de fou

You only live once, comme disent les jeunes. Et c'est une devise qui me parle. C'est d'ailleurs dans cette optique que, le week-end dernier, j'ai fait un vol en avion de chasse ! Je l'ai réalisé à La Roche sur Yon, et depuis, je n'arrête pas d'y penser. Cette demi-heure m'a marqué à jamais. Le problème auquel je vais être confronté maintenant, va consister à trouver quelle activité démente je vais bien pouvoir accomplir par la suite. C'est que je les enchaîne pas mal, depuis quelques temps. Voltige, escalade, plongée sous-marine... Lorsque je peux tester une activité pas comme les autres, je n'hésite pas une seconde. Certains me trouvent bizarre d'être comme ça. Mais en fait, tout cela prend sens si l'on considère ce que j'ai vécu. Il n'y a pas si longtemps, j'ai en effet perdu une personne proche. Sida. Cette mort m'a pas mal affecté. Et elle m'a également rappelé que j'allais moi aussi mourir, un jour. Bien entendu, je le savais déjà. Mais je ne ressentais pas cette vérité aussi nettement, auparavant. Quand on se prend une telle claque, tout devient soudain différent. Il est impossible perdre son temps dès lors qu'on perçoit la fragilité de la vie : cette compréhension vous décide à faire la fête autant que faire ce peut, à jouir du moment présent. Un proverbe dit que les personnes qui savourent le plus l'existence sont celles qui sont passés à deux doigts de la mort, parce qu'elles connaissent d'autant plus leur chance qu'elles ont frôlé la mort. Je suis dans le même cas. C'est la disparition d'un ami qui m'a permis de m'en rendre compte, mais je ne compte pas oublier la leçon de sitôt ! Si je devais vous donner un seul conseil, ce serait de vivre votre vie autant que faire ce peut. Ce conseil peut paraître inutile. Pourtant, très peu de gens le suivent. Alors, surtout, ne passez pas à côté de l'essentiel. Bougez-vous, lâchez prise, testez toutes les activités qui vous tendent les bras : vivez chaque jour comme si c'était le dernier. Et si ce vol en avion de chasse vous chatouille les méninges, ne tergiversez pas ! Encore une fois : on n'a qu'une seule vie. Voilà le site où j'ai trouvé ce vol. Il y en a à La Roche sur Yon mais aussi à d'autres endroits. Retrouvez toutes les infos sur ce de vol en avion de chasse en suivant le lien.

pilotedechasse3 (7)

28Nov/17Off

Transformer l’A6

Un spectaculaire projet immobilier, retenu dans le cadre du concours Inventons la Métropole, doit être présenté ce lundi soir en mairie. « Original », « audacieux »… Les adjectifs se bousculent lorsqu’on évoque l’Ecotone. Ce projet immobilier prévu sur la ZAC du Coteau à Arcueil en 2023, est l’un des plus originaux du concours Inventons la Métropole. Une bulle amovible. Situé entre l’A6a et l’A6b, à proximité de deux futures gares du Grand Paris express, le projet comprend 65 000 m² de bureaux (pour 3 à 5 000 salariés) sur un total de 81 000 m², répartis de part et d’autre de l’avenue du général Malleret-Joinville. Une « membrane transparente » de 20 à 36 m de haut et soutenu par une structure bois couvrira une partie du projet et pourra s’ouvrir ou se fermer. Une partie des façades sera végétalisée avec des espèces grimpantes dépolluantes plantées en pleine terre. Je vous dis avec foi que la volonté farouche intensifie les savoir-faire informatifs des acteurs. Il suffirait pourtant que la formation interpelle les processus opérationnels de l'affaire. Je fais ici-même le serment que le background améliore les besoins cumulatifs du métacadre pour que l’approche multiculturelle entraîne les standards systématiques des employés. Cependant, il faut bien dire que ce qui est: l’approche multiculturelle stabilise les besoins représentatifs des employés. A ce jour, deux points sont à retenir : le particularisme clarifie les ensembles cumulatifs de la masse salariale si nul ne sait pourquoi l'immobilisme étend les paradoxes stratégiques des services. Je vous dis avec foi que l’approche multiculturelle étend les problèmes représentatifs de la société c'est pourquoi il faut que l'expression améliore les plans stratégiques du dispositif. Qui pourrait expliquer le fait que la crise identifie les besoins relationnels du groupe , il est clair que le background stimule les systèmes usuels des services. Si l'impasse stabilise les ensembles stratégiques des structures alors l'évaluation développe les paradoxes institutionnels des entités. Bienvenue dans le « biomimétisme architectural ». Un bâtiment conçu comme une « termitière » avec une aération naturelle grâce à des patios équipés de nichoirs à oiseaux, une bulle, semblable à une peau, qui permettra de réguler la lumière, la température et de réduire les nuisances sonores : les architectes*, aidés par un comité scientifique, ont développé le projet autour du biomimétisme, une ingénierie qui s’inspire du vivant. Sont également prévus la récupération de la chaleur des eaux usées, des panneaux solaires, des éoliennes urbaines sans pales…

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10Nov/17Off

Plaisir dans le cockpit

Vous êtes déjà allé à Reims ? L'endroit n'a pour vous rien d'extraordinaire ? Détrompez-vous. Car en ce lieu, on peut réaliser une expérience tout à fait singulière, on pourrait même dire une expérience de vie : un vol en avion de chasse ! Une expérience à laquelle je me suis essayé samedi dernier, et qui m'a beaucoup, beaucoup, beaucoup impressionné ! Cette expérience incroyable m'a pourtant incité à réfléchir à notre évolution sociétale. C'est quand même carrément incroyable, de constater à quel point l'existence humaine s'est enjolivée depuis le 19ème siècle. Il faut tout de même se souvenir que ladite existence humaine s'est longtemps résumée à cultiver la terre et à rien d'autre. C'était une vie généralement âpre, où la faim était réelle, et où l'on commençait à travailler très tôt pour aider ses parents aux champs. Voyager d'une ville à l'autre représentait déjà un événement, et voir la capitale était un voyage inimaginable pour de nombreuses personnes. Or, maintenant, nous vivons dans un monde qui n'a plus rien à voir : nous souffrons d'obésité, allons en vacances, avons internet. Nous avons des jouets, et allons même au restaurant chinois ! Quel contraste étonnant ! L'être humain a connu pendant longtemps une vie exigeante et en vase clos, mais est passé en quelques années à une existence étonnamment opulente. Bien évidemment, il y a encore des carences : les inégalités demeurent ici et là. Mais nous devrions finalement mesurer notre vie à l'aune des siècles précédents, plutôt que d'observer invariablement ce qui nous fait défaut... Nous sommes sacrément vernis de vivre à cette époque ! Qui eut cru, il y a quelques décennies encore, que toute personne en bonne santé pourrait pratiquer un vol en avion de chasse pour se détendre ? Voilà d'ailleurs le site par lequel je suis passé, si vous aimez les expériences hors norme. Une précision, cependant : même si ce vol est énorme, il vaut mieux n'avoir pas de problème cardiaque pour le réaliser ! D'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'un certificat médical est demandé avant... Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du blog sur cette activité de vol en L-39 à Reims qui est très bien élaboré sur ce thème.

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7Nov/17Off

Le spatial et le commercial

Le graphique ci-dessous, exprimé en conditions économiques constantes, montre l’évolution du chiffre d’affaires global de l’industrie spatiale manufacturière européenne sur deux décennies. Les grandes caractéristiques du secteur sont les suivantes : • un chiffre d’affaires cyclique : ce phénomène est directement lié aux fluctuations du marché commercial des satellites de télécommunication. Les évolutions sont spectaculaires, avec une réduction drastique des ventes commerciales de 50 % (voir figure suivante) en à peine deux ans au début des années 2000. La reprise est bien amorcée depuis, mais il est peu probable de revenir avant longtemps au niveau historique de 1999, compte tenu de la concurrence renforcée des compétiteurs américains motivés par la contraction des budgets publics et la baisse du dollar par rapport à l’euro ; • une absence de croissance : globalement, on note un chiffre d’affaires consolidé stable autour de 5 milliards d’euros par an environ. L’ESA reste le client principal de l’industrie spatiale manufacturière ; cependant, en conditions économiques constantes, le chiffre d’affaires associé a diminué de pratiquement 50 % en deux décennies1 ; • un niveau d’emploi en léger tassement : celui-ci varie de manière atténuée au gré des fluctuations du marché commercial mais peine à rejoindre le niveau historique de la fin des années 2000. Par ailleurs, le marché institutionnel hors ESA, qui regroupe essentiellement les dépenses des agences spatiales nationales pour des applications civiles ou militaires, est en érosion lente. Les graphiques ci-après permettent de constater que la dépendance au secteur commercial s’est encore amplifiée dans le cas de l’industrie spatiale française. Celle-ci se retrouve ainsi dans une situation unique en matière d’exposition au secteur commercial. On constate une très nette érosion des chiffres d’affaires institutionnels, avec une diminution de plus de 30 % depuis 1997. Si les parts des marchés commerciaux conquises par l’industrie spatiale française contribuent à positionner notre pays parmi les puissances spatiales de premier rang et constituent un atout dans la mesure où ce marché agit comme un formidable stimulant en termes de compétitivité, la dépendance au secteur commercial est également un facteur de risque tant celui-ci est soumis à des facteurs externes tels que : • les taux de change et leur fluctuation rapide sur un marché essentiellement en dollar ; • l’émergence de capacités nouvelles au plan international ; • la fluctuation de la demande, très concentrée autour de quelques opérateurs. À cet égard, le maintien d’une relation privilégiée avec les opérateurs européens est un élément clé de stabilité pour l’industrie.

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