Martel en tete

5Fév/24Off

Karl Popper : Philosophe de la Science et Défenseur de la Société Ouverte

Karl Popper, né en 1902 à Vienne et décédé en 1994, est un philosophe de la science et un théoricien social de renom. Sa pensée a révolutionné la manière dont nous comprenons la science, la connaissance et la société. Cet essai explore ses contributions majeures, notamment sa philosophie de la science basée sur le falsificationnisme et sa défense de la société ouverte.

Né dans une famille de la bourgeoisie viennoise, Popper grandit dans un environnement intellectuellement stimulant. Ses premières années à Vienne, marquées par l'effervescence intellectuelle et culturelle, ainsi que par les turbulences politiques, influencent profondément sa pensée future.

Popper est surtout connu pour sa théorie du falsificationnisme, présentée dans son œuvre majeure, "La Logique de la découverte scientifique". Selon lui, la science progresse par conjectures et réfutations. Les théories scientifiques ne peuvent jamais être définitivement prouvées, mais elles peuvent être falsifiées par des tests et des expériences. Cette approche tranche radicalement avec le vérificationnisme alors dominant, qui cherchait à établir des théories par accumulation de preuves positives.

Popper critique le vérificationnisme pour sa tendance à confirmer ce que l'on croit déjà savoir. Pour lui, la science doit être audacieuse et risquée, proposant des théories qui peuvent être rigoureusement testées et potentiellement réfutées. Cette posture épistémologique place la falsifiabilité comme critère déterminant de la scientificité.

Au-delà de la philosophie de la science, Popper s'intéresse à la théorie politique. Dans "La Société ouverte et ses ennemis", il défend la démocratie libérale contre les doctrines totalitaires de son époque, notamment le fascisme et le communisme. Pour Popper, une société ouverte est celle qui favorise le dialogue critique, la liberté individuelle et le changement pacifique.

Popper critique les théories historiques déterministes, comme le marxisme, qui prétendent prédire l'avenir de la société. Selon lui, de telles théories sont scientifiquement infondées et politiquement dangereuses. Il prône plutôt une approche piecemeal, ou incrémentale, pour les réformes sociales, mettant en garde contre les grands projets utopiques qui peuvent mener à la violence et à l'oppression.

L'influence de Popper est vaste. En science, son approche falsificationniste continue d'être un pilier de la méthode scientifique moderne. En philosophie et en théorie sociale, ses idées sur la société ouverte et la critique du totalitarisme restent d'actualité, surtout dans le contexte des défis politiques et sociaux contemporains.

Karl Popper laisse derrière lui un héritage de pensée critique et de défense des valeurs de liberté et de rationalité. Ses idées continuent de stimuler les débats en science, en philosophie et en politique. En promouvant une approche critique et ouverte de la connaissance et en défendant la démocratie et la liberté individuelle, Popper s'est établi comme l'un des penseurs les plus influents du XXe siècle.

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27Nov/23Off

un voyage dans l’univers de la parfumerie

Dans un monde où les expériences sensorielles forment souvent nos perceptions et nos souvenirs, les parfums conservent une place de révérence et de mystique. Qu'il s'agisse d'évoquer des souvenirs ou d'établir une présence unique, les parfums ont transcendé leur fonction première de masquer les odeurs, représentant un goût personnel, un style et parfois même un caractère. La création d'un parfum est un processus délicat, mariant l'art et la science dans un équilibre parfait. Dans cet essai, nous nous pencherons sur le processus élaboré et intéressant de la fabrication des parfums, un voyage qui transforme les ingrédients organiques et artificiels en splendides senteurs qui habillent nos peaux.

La création d'un parfum commence par la sélection et l'approvisionnement en matières premières. Ces composants peuvent être organiques, dérivés de la végétation, des fleurs, de la forêt, des résines ou d'éléments animaux comme le musc et l'ambre gris. Ils peuvent aussi être artificiels, formulés à l'aide de procédés chimiques pour créer des senteurs uniques, voire nouvelles. Le choix des ingrédients dicte généralement la qualité du produit et la personnalité du parfum, en établissant une base sur laquelle le parfumeur, ou "nez", s'appuiera. Les ingrédients naturels sont généralement collectés dans différentes régions du monde, certaines régions étant dédiées à des matières premières spécifiques en raison des conditions climatiques favorables.

L'extraction des huiles naturelles essentielles à partir des ingrédients naturels est une phase critique de la production de parfums. Diverses stratégies sont employées pour obtenir les parties imprévisibles de l'huile à partir de matières premières non cuites, qui renferment l'essence de leur parfum. La distillation à la vapeur d'eau lourde est en fait une approche populaire, en particulier pour les fleurs et les plantes, dans laquelle la vapeur d'eau passe avec la matière, encourageant la libération des huiles essentielles. D'autres méthodes comprennent l'extraction par solvant, qui utilise un solvant pour briser les huiles avant de les isoler, et le pressage à froid, généralement limité aux écorces d'agrumes.

Une fois les huiles essentielles obtenues, l'étape suivante sera la formulation du parfum. Ce processus est le cœur de la fabrication des parfums, où le "nez" joue un rôle essentiel. Grâce à ses connaissances et à son expérience approfondies, le "nez" combine de manière complexe différentes huiles naturelles et molécules aromatiques pour créer une senteur unique. Cette phase exige une compréhension approfondie des nuances de chaque ingrédient, car le parfumeur manipule les proportions pour créer un arôme équilibré et harmonieux. La formule symbolise généralement une structure pyramidale en trois parties comprenant les informations de tête, de milieu et de base, chacune se dévoilant à des moments différents et contribuant à l'arôme général du parfum.

Une fois la formulation finalisée, le parfum subit un processus de maturation qui lui permet de développer sa profondeur et sa complexité. Pendant cette période, le mélange est stocké dans un endroit sombre et frais pendant plusieurs jours, voire plusieurs mois. Le processus de maturation facilite la fusion parfaite des différentes notes, ce qui permet l'émergence d'un parfum bien équilibré, plus riche et plus nuancé. C'est une phase qui demande beaucoup de temps, mais qui est indispensable pour obtenir le profil de parfum souhaité.

Après la période de maturation, le parfum est soumis à une filtration afin d'éliminer les impuretés ou les particules qui auraient pu se former au cours du vieillissement. Le liquide obtenu est un concentré de parfum clair et traité, prêt à être mis en bouteille. Avant la mise en bouteille, le concentré est mélangé à un support, généralement de l'alcool, pour générer le produit parfumé final. La concentration du parfum dans le mélange détermine la force et la longévité du parfum, le classant comme eau de parfum, création de parfum eau de toilette ou d'autres catégories en fonction du degré de concentration.

La création d'un parfum n'est pas un simple processus mécanique, c'est une quête qui incarne l'art, la tradition et la science. C'est un métier qui exige de la persévérance, de l'expertise et une compréhension profonde du monde complexe des parfums. Le chemin parcouru depuis l'approvisionnement en matières premières non traitées provenant de différentes régions du monde jusqu'à l'extraction de leurs huiles naturelles essentielles, l'élaboration d'un mélange harmonieux et l'attente patiente de sa maturation témoigne du savoir-faire artisanal qui entre dans la composition de chaque flacon de parfum.

En outre, le monde de la production de parfums ouvre également la voie à des pratiques durables. L'accent étant mis de plus en plus sur la préservation de l'environnement, plusieurs maisons de parfumerie investissent dans la localisation durable des matières premières, ce qui favorise l'harmonie écologique et la préservation de la biodiversité. En outre, la création de composants synthétiques a non seulement élargi la palette de couleurs olfactives, mais a également réduit la dépendance à l'égard des espèces menacées et des plantes et fleurs surexploitées, favorisant ainsi une activité de parfumerie plus durable.

En conclusion, l'art de la parfumerie est un voyage captivant qui dépasse les frontières géographiques et englobe à la fois la tradition et l'innovation. Il s'agit d'un processus qui allie la générosité de la nature et les prouesses de la science pour générer des fragrances qui trouvent un écho profond chez les gens, en suscitant des émotions, des souvenirs et des relations personnelles. En vaporisant un arôme, rappelons-nous le voyage que chaque goutte a entrepris, incarnant la créativité, l'expertise et la passion des innombrables personnes qui ont contribué à sa création.

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18Oct/23Off

Comment la géopolitique influence les accords commerciaux bilatéraux

L'économie et la géopolitique sont importantes pour les accords commerciaux. En particulier, les pactes de défense augmentent jusqu'à 20 points de pourcentage la probabilité d'un accord commercial entre deux pays. Cette colonne estime que si les États-Unis devaient aliéner leurs alliés géopolitiques, la probabilité et les avantages d'accords bilatéraux réussis diminueraient considérablement. La création commerciale attendue d'un accord entre les États-Unis et les pays de l'UE diminuerait de 0,6% du total des exportations américaines.
Beaucoup d'encre a été renversée sur les motifs économiques et politiques de négociation d'accords commerciaux (par exemple Tarlea 2018). Si les gouvernements négocient des accords commerciaux pour des raisons économiques, ils ont également des motivations géopolitiques. Les alliances géopolitiques renforcent quant à elles les liens commerciaux. Mais tout le monde n'est pas d'accord sur l'importance de ces liens. Baldwin et Jaimovich (2012), par exemple, concluent que les facteurs géopolitiques n'ont pas d'importance pour les accords commerciaux.
Une explication possible de cette constatation négative est que les efforts pour comprendre les relations commerciales bilatérales et les partenariats d'alliance sont confondus par l'existence d'accords commerciaux multilatéraux et régionaux. Les accords commerciaux multilatéraux et bilatéraux sont corrélés entre eux. Les négociations commerciales multilatérales sont également corrélées à la géopolitique, dans la mesure où les pourparlers commerciaux depuis la Seconde Guerre mondiale ont souvent été menés entre les partenaires des alliances militaires, notamment en vue de cimenter les alliances en question.
Nous nous tournons vers les années précédant la Première Guerre mondiale pour relever ces défis. Dans la mesure où il n'y a pas eu d'accord général sur les tarifs douaniers et le commerce ou l'OMC, les effets de confusion des négociations multilatérales et de l'ordre mondial actuel fondé sur des règles seront absents. De plus, les éléments probants de cette période devraient être instructifs pour identifier l'impact des facteurs économiques sur les négociations commerciales dans la mesure où ces facteurs économiques se renforçaient. Le commerce augmentait et le nombre d'accords commerciaux augmentait également (voir la figure 1). La période a également vu une prolifération d'alliances militaires et stratégiques, la politique des alliances occupant une place importante dans pratiquement toutes les analyses des facteurs exacerbant les tensions à l'approche de la Première Guerre mondiale.
Remarque: La figure montre le nombre d'accords commerciaux bilatéraux en vigueur entre 1871 et 1913, comme indiqué dans la base de données de Pahre (2007).
Données et analyse
Nous analysons 271 accords commerciaux bilatéraux entre 44 pays au cours de la période 1871-1913. Nous mesurons les facteurs pécuniaires à l'aide de covariables du modèle de gravité et les motifs géopolitiques à l'aide d'alliances militaires, y compris les pactes de défense, les traités de non-agression, les traités de neutralité et les ententes.
Nous fournissons des estimations de correspondance de score de propension de l'effet moyen du traitement parmi les pays des pactes de défense. De plus, nous utilisons un instrument pour les alliances militaires: la représentation diplomatique, c'est-à-dire la présence et le rang de diplomates d'un pays d'origine dans le pays hôte. La présence de diplomates contribue vraisemblablement à forger ou à maintenir des accords internationaux et sera donc corrélée positivement avec les alliances militaires. Il est peu probable que la représentation diplomatique soit en corrélation avec les accords commerciaux à cette époque. Les gouvernements ont envoyé ou accrédité des diplomates sur la base de considérations générales de politique étrangère, non pas principalement pour affecter directement les relations commerciales. Mais pour être sûr, nous avons calculé les résidus d'une régression de la présence diplomatique et le classement sur des arguments standard du modèle de gravité, y compris la distance, l'éloignement, la contiguïté, le langage commun et la relation coloniale commune. Cela fournit une mesure de représentation diplomatique orthogonale aux frictions commerciales.
La seule mesure d'alliance bilatérale qui est toujours importante est les accords de défense. Cela contraste avec des accords moins ambitieux tels que les traités de non-agression, les traités de neutralité et les ententes. De toute évidence, seul le niveau le plus élevé d'engagement de l'alliance militaire influe sur la conclusion d'un accord commercial. Autrement dit, ce n'est que lorsque les pays investissent considérablement dans leur relation géopolitique que la probabilité d'un accord commercial augmente. Cela fait écho aux résultats de Long (2003), qui a constaté que les pactes de défense sont associés à des volumes d'échanges plus élevés entre les membres de l'alliance, mais que le commerce entre les membres de pactes non liés à la défense, tels que les traités de neutralité ou de non-agression, est statistiquement indiscernable du commerce entre les pays non -alliés.
Analyse du scénario
Compte tenu de ces constatations, quel serait l'impact sur la probabilité de conclusion d'un accord commercial d'un scénario dans lequel les États-Unis ne seraient plus un allié fiable de leurs partenaires géopolitiques et commerciaux?
Pour les pays éloignés des États-Unis - ou qui n'avaient pas d'accord commercial avec l'Amérique - l'histoire est différente. Dans certains cas, comme au Japon et en Allemagne, qui ont largement bénéficié de la protection militaire américaine, la baisse de probabilité est d'environ 50%. Pour le Royaume-Uni, cette baisse est supérieure à 40%. Le désengagement des États-Unis des affaires géopolitiques mondiales et la poursuite d'une politique commerciale axée sur le bilatéralisme, et non le multilatéralisme, réduiraient considérablement les chances des accords bilatéraux.
Ces estimations suggèrent également que la création commerciale attendue de tout futur accord commercial bilatéral entre les États-Unis et d'autres pays diminuerait considérablement si les États-Unis étaient considérés comme un allié militaire moins prévisible. Le tableau 1 présente les résultats d'une analyse de scénario dans laquelle nous simulons le déclin de la création d'échanges depuis la conclusion d'un accord commercial hypothétique entre les États-Unis et les pays de l'UE lorsque les États-Unis ne respectent plus de manière crédible leurs obligations envers l'OTAN. Ce scénario est motivé par la proposition de M. Trump du 25 juillet 2018 de réduire à zéro tous les tarifs sur les produits industriels non automobiles avec les pays de l'UE »pour apaiser les tensions commerciales transatlantiques. Dans la première ligne, nous déclarons le total des exportations de biens des États-Unis vers certains pays de l'UE en 2017. La création de commerce prévue est dans la deuxième ligne; cela atteint environ 60% du commerce total des pays. La création commerciale attendue, y compris les effets de Mars, se situe au troisième rang; ceci est calculé comme la création d'échanges multipliée par la probabilité d'un accord commercial; la création d'échanges attendue hors effets du pacte de défense est calculée de manière analogue (avec des probabilités réduites d'environ 20 points de pourcentage). La baisse attendue de la création d'échanges si les États-Unis n'étaient plus considérés comme un partenaire d'alliance prévisible est la différence entre les deux dernières lignes.
Le total résultant, à environ 21 milliards de dollars, représente environ 0,6% du total des exportations américaines en 2017, soit 0,1% du PIB américain. Par rapport à la population américaine en âge de travailler, cela se traduit par un coût d'environ 100 $ par personne.
Les facteurs économiques et géopolitiques sont importants pour les accords commerciaux. Les pactes de défense augmentent la probabilité d'un accord commercial entre deux pays de 20 points de pourcentage. Si les États-Unis devaient aliéner leurs alliés géopolitiques, nos estimations impliquent que la probabilité et les avantages d'accords bilatéraux réussis diminueraient. La création commerciale attendue d'un accord entre les États-Unis et les pays de l'UE, par exemple, diminuerait de 0,6% du total des exportations américaines.

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20Juil/23Off

Les avions de chasse français : Innovations et compétition internationale

Les avions de combat français ont joué un rôle important dans l'histoire de l'aviation, avec une longue et illustre lignée qui s'étend de la Première Guerre mondiale à nos jours. Au fil des ans, ces avions ont fait preuve d'une innovation remarquable, présentant des points positifs et négatifs tout en rivalisant avec leurs homologues étrangers. Cet article se propose de retracer la progression des avions de chasse français, en mettant en évidence les innovations essentielles, en étudiant leurs avantages et leurs inconvénients, et en fournissant une analyse relative par rapport aux concurrents étrangers.

Pendant la Première Guerre mondiale, la France a créé plusieurs avions de combat remarquables. L'un d'entre eux, le Nieuport 17, est connu pour sa manœuvrabilité et sa vitesse exceptionnelles. Sa conception révolutionnaire comprend une configuration en sesquiplane, qui améliore ses performances dans les combats aériens. Malgré cela, le Nieuport 17 dispose d'un armement et d'une durabilité limités par rapport à ses adversaires.

La période de l'entre-deux-guerres a vu l'introduction d'avions de chasse français emblématiques, comme le Dewoitine D.520 et le Morane-Saulnier M.S.406. Le Dewoitine D.520 présente des caractéristiques sophistiquées telles qu'un train d'atterrissage rétractable, un cockpit fermé et un moteur efficace, ce qui en fait un adversaire redoutable. Néanmoins, il a été introduit tardivement au cours de la Seconde Guerre mondiale, ce qui a limité son influence. Le Morane-Saulnier M.S.406, bien que technologiquement sophistiqué pour l'époque, luttait contre le Messerschmitt Bf 109 allemand, plus compétent, en raison de sa vitesse et de son armement de second ordre.

Après la Seconde Guerre mondiale, les avions de combat français ont fait des progrès considérables. Le Dassault Ouragan, premier chasseur à réaction français, introduit juste après la guerre, présentait des ailes en flèche et dépassait la vitesse du son. Il s'est admirablement comporté pendant les premières phases de la guerre froide. Par la suite, la gamme Dassault Mystère, comprenant le Mystère IV et le Mystère 20, a permis d'améliorer la vitesse et les capacités de franchissement. Ces avions étaient réputés pour leur polyvalence et leur expertise aérienne.

La série d'avions de combat Mirage a changé la donne pour l'aviation française. Le Mirage III, introduit à la fin des années 1950, a établi de nouvelles normes avec son aile delta, Boeing F-A A-18-Super Hornet son avionique avancée et sa vitesse supersonique. Ses capacités radar et ses missiles air-oxygène ont apporté un avantage significatif en cas de victoire. Le Mirage F1, développé dans les années 1960, a encore renforcé la réputation de la France en tant que producteur d'avions de combat extraordinaires. Il a fait preuve d'un meilleur rayon d'action, d'un meilleur potentiel de charge utile et de meilleures capacités tout temps.

Le Rafale de Dassault, l'avion de combat multirôle le plus avancé de France, symbolise l'apogée de la technologie aéronautique française. Sa conception progressive, intégrant des fonctions de furtivité, des condes de vol électriques et une avionique avancée, garantit une fonctionnalité supérieure dans les missions atmosphère-atmosphère et flux d'air-sol. Les points forts du Rafale résident dans sa capacité à transporter un large éventail d'armes, sa manœuvrabilité exceptionnelle et ses systèmes sophistiqués de combinaison de capteurs. Néanmoins, son coût élevé et la concurrence des avions de combat étrangers ont posé des problèmes sur les marchés d'exportation.

Lorsque l'on compare les avions de combat français à leurs concurrents étrangers, un certain nombre de facteurs entrent en ligne de compte. Les avions français ont souvent excellé en termes de manœuvrabilité, de polyvalence et d'avionique avancée. La série des Mirage, en particulier, a acquis une reconnaissance mondiale pour ses excellentes performances. Malgré cela, les chasseurs français sont parfois restés à la traîne en termes de cadence, de capacités à long terme et de rentabilité par rapport à leurs homologues américains et russes.

Le développement des avions de combat français depuis la Première Guerre mondiale jusqu'à aujourd'hui témoigne d'améliorations technologiques remarquables et d'efforts qui s'inscrivent dans l'histoire de l'aviation. Même s'ils ont été confrontés à des obstacles et à des limites à différents stades, les avions français ont toujours fait preuve d'innovation, de manœuvrabilité et d'une avionique novatrice. La création du Rafale de Dassault a consolidé la position de la France en tant que leader dans la technologie des avions de combat. Cependant, la recherche permanente de la gestion des performances, de l'efficacité des dépenses et de la concurrence des rivaux étrangers reste cruciale pour le succès continu des avions de combat français sur le marché mondial.

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12Juin/23Off

Découvrez la richesse incommensurable du sud de l’Algérie

Le sud de l'Algérie est une région d'une richesse exceptionnelle, tant sur le plan culturel que naturel. De vastes étendues désertiques, des oasis verdoyantes, des traditions ancestrales et une diversité ethnique unique font de cette partie du pays une destination incontournable pour les amateurs d'aventure et de découvertes authentiques. Dans cet article, nous vous invitons à explorer les trésors cachés du sud de l'Algérie et à comprendre pourquoi cette région est un véritable joyau à préserver.

1. La beauté des paysages désertiques :

Le sud de l'Algérie est dominé par le Sahara, l'un des plus grands déserts du monde. Les dunes de sable doré, les vastes plaines rocailleuses et les massifs montagneux imposants offrent des panoramas à couper le souffle. Des sites emblématiques tels que le parc national du Tassili n'Ajjer, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, abritent des formations rocheuses spectaculaires, des gravures rupestres préhistoriques et une faune et une flore désertiques uniques.

2. Les oasis et la vie traditionnelle :

Au cœur du désert, des oasis luxuriantes émergent telles des oasis de vie. Des palmeraies s'étendent sur des kilomètres, créant des oasis comme celles de Ghardaïa, Tamanrasset ou encore Djanet. Ces oasis sont des havres de fraîcheur et de verdure où les cultures agricoles locales prospèrent depuis des siècles. Les habitants, notamment les Mozabites et les Touaregs, ont su préserver leurs traditions et leur mode de vie nomade, offrant ainsi une expérience culturelle unique aux visiteurs.

3. Un patrimoine culturel riche :

Le sud de l'Algérie est également connu pour son riche patrimoine culturel. Les villes historiques de Timimoun, Ouargla et Tlemcen regorgent de vestiges architecturaux remontant à l'époque des dynasties berbères et arabes. Les ksour, ces villages fortifiés en terre, sont des témoignages vivants de l'ingéniosité des populations locales pour faire face aux conditions extrêmes du désert. Les festivals traditionnels, tels que le festival du Sahara à Douz ou le festival international de musique et de danse d'Essaouira, célèbrent les coutumes et les arts de la région.

4. L'hospitalité du peuple du désert :

L'accueil chaleureux et l'hospitalité des habitants du sud de l'Algérie sont légendaires. Les visiteurs sont souvent invités à partager un thé à la menthe sous les tentes berbères, à découvrir les traditions artisanales locales et à participer à des activités telles que la randonnée chamelière ou le camping dans le désert. Les rencontres avec les nomades du Sahara permettent de comprendre leur mode de vie, leurs croyances et leurs valeurs, enrichissant ainsi le voyage d'une dimension humaine profonde.

Conclusion :

Le sud de l'Algérie est une région d'une richesse incroyable, alliant la beauté brute des paysages désertiques à la richesse de son patrimoine culturel. Cette partie du pays offre une expérience unique, loin des sentiers battus, où l'authenticité des rencontres et la splendeur des paysages se conjuguent pour créer des souvenirs inoubliables. Que vous soyez un aventurier en quête de nouvelles expériences ou un amateur de culture, le sud de l'Algérie ne manquera pas de vous émerveiller par sa diversité et son authenticité. Préparez-vous à une aventure hors du commun dans cette région où la richesse se trouve à chaque pas.

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8Mar/23Off

La réglementation de l’immobilier en ville : un équilibre complexe entre développement et protection

La croissance des villes s'accompagne d'une augmentation du coût de l'immobilier. Cette tendance a un effet néfaste sur les personnes vivant dans la pauvreté, qui sont nombreuses à chercher désespérément un logement abordable. Le manque généralisé de logements accessibles et bon marché est assurément un problème urgent qu'il convient de régler si l'on veut que les zones métropolitaines soutiennent correctement leurs habitants à faible revenu.

Il ne s'agit pas seulement de veiller à ce qu'il y ait suffisamment d'endroits où vivre, mais de s'assurer que ces endroits restent à la fois sûrs et abordables. Les gens doivent avoir accès à des logements raisonnables sans craindre de subir des augmentations de loyer brutales ou de perdre leur logement parce que les propriétaires cherchent à payer plus cher leurs locataires. Les locataires ont également besoin d'être défendus contre les procédures d'exploitation telles que les propriétaires qui refusent les réparations et l'entretien ou qui les soumettent à d'autres formes de harcèlement.

Les villes doivent trouver des moyens plus imaginatifs de fournir des biens immobiliers accessibles et abordables afin de résoudre ce problème. Les mesures de contrôle de la location peuvent contribuer à alléger le fardeau des quartiers vulnérables en offrant aux locataires la sécurité de savoir que leur loyer n'augmentera pas soudainement au-delà de ce qu'ils peuvent se permettre. D'autres mesures consistent en des techniques de partage du logement et des taxes foncières qui ne visent que les biens de grande valeur, libérant ainsi des fonds qui peuvent ensuite être utilisés pour fournir des logements publics généraux de meilleure qualité ou pour inciter les promoteurs privés à s'installer dans des endroits ciblés.

En fin de compte, il s'agit de reconnaître l'importance d'offrir des alternatives de logement accessibles et abordables - en particulier pour les personnes en situation de pauvreté - afin que tout le monde puisse bénéficier d'un endroit sûr qui lui appartienne. Sans action positive en faveur de cette équipe vulnérable, la situation actuelle ne fera que s'aggraver au fil du temps, avec des conséquences dévastatrices.

Afin d'identifier les zones ciblées pour inciter les promoteurs exclusifs, les villes doivent d'abord analyser les segments de leur marché du logement pour déterminer quels sont les quartiers locaux qui ont besoin d'être améliorés et dans lesquels le marché peut se permettre d'absorber de nouvelles constructions. Des aspects tels que le revenu médian, la disponibilité des transports publics, les lois de zonage existantes et les segments du marché de l'emploi local doivent être pris en compte lors de ces déterminations. En outre, il convient de procéder à une évaluation approfondie du potentiel de chaque zone afin de comprendre réellement quel type de développement pourrait avoir un effet dans cette zone.

Dès que ces zones spécifiques sont identifiées, les villes doivent s'efforcer d'offrir des primes qui inciteront les promoteurs immobiliers à acheter ces lieux. Ces incitations peuvent inclure des réglementations, des allègements fiscaux et des subventions d'entreprise qui contribuent à réduire le prix du développement. Il est également important que les villes veillent à ce que les mesures d'incitation soient équitables et axées sur des pratiques d'amélioration responsables, telles que des initiatives de développement écologique ou des réserves de logements abordables. En adoptant une approche positive dans leurs offres d'incitation, villes les plus peuplées du monde les villes peuvent à la fois attirer des emplois intéressants tout en restant conscientes de leur devoir de protéger l'environnement et de fournir des logements adéquats à de nombreux citoyens.

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16Fév/23Off

L’innovation des immigrants

L'impact de l'immigration sur le développement économique américain est devenu l'un des problèmes les plus controversés des récents débats politiques. Bien qu'une grande partie de la littérature économique montre la contribution positive des immigrants hautement qualifiés à l'activité inventive américaine pour les périodes récentes (par exemple Hunt et Gauthier-Loiselle 2010, Kerr et Lincoln 2010), il y a peu de preuves systématiques établissant leur contribution à long terme (Abramitsky et Boustan 2016). Notre nouvelle étude tente d'éclairer ce débat en examinant le rôle des immigrants inventeurs dans le processus de développement technologique d'un point de vue historique (Akcigit et al. 2017a).
Le canal par lequel les inventeurs immigrants peuvent contribuer à la croissance peut être compris en se référant à au moins deux littératures. Premièrement, la théorie de la croissance endogène suppose que l'innovation et le progrès technologique sont les principaux moteurs de la croissance économique à long terme (par exemple Romer 1990, Aghion et Howitt 1992). Deuxièmement, une vaste littérature montre que l'accumulation de capital humain est un déterminant majeur de la croissance (par exemple Lucas 2009, Gennaioli et al.2012). Étant donné que les inventeurs d'immigrants hautement qualifiés apportent un capital humain avancé ou `` supérieur '' (par exemple Mokyr 2002, Squicciarini et Voigtländer, 2015) au pays d'accueil, ils peuvent avoir un impact important sur la diffusion des technologies et la croissance de la productivité.
Contexte historique et preuves descriptives
Notre étude fait partie d'un projet majeur reliant des millions de personnes issues des recensements fédéraux entre 1880 et 1940 à des millions d'inventeurs issus des dossiers de brevets (Akcigit et al. 2017b). Étant donné que les recensements fédéraux signalent le lieu de naissance, nous pouvons distinguer les inventeurs migrants de ceux qui sont nés aux États-Unis. De plus, le recensement de 1940 a demandé aux répondants combien ils gagnaient en 1939. Ces informations permettent d'analyser les différences relatives de revenu du travail entre les immigrants inventeurs et leurs homologues nés au pays.
Notre période comprend l'âge de la migration de masse entre 1850 et 1913, lorsque près de 30 millions d'immigrants européens sont arrivés en Amérique, et des années sous le système de quotas d'origine nationale, qui a limité l'entrée des immigrants entre les années 1920 et le milieu des années 1960. Dans nos données, les immigrants représentaient 19,6% de tous les inventeurs entre 1880 et 1940. Aujourd'hui, cette part est d'environ 30%.
Sur la base d'une analyse des classes de technologie des brevets aux États-Unis, la figure 2 montre les domaines dans lesquels les inventeurs immigrants étaient répandus. Les inventions médicales (par exemple, les sutures chirurgicales) représentaient la plus grande part des immigrants, mais cette catégorie ne produisait que 1% de tous les brevets américains. Cependant, les immigrants étaient également actifs dans les produits chimiques et l'électricité - deux secteurs qui ont eu un effet particulièrement important sur la croissance économique américaine, représentant respectivement 13,9% et 12,6% de tous les brevets américains. De façon notable, les immigrants représentaient au moins 16% des brevets dans tous les domaines. Ces preuves suggèrent que leur impact sur l'activité inventive était répandu.
Notes: La figure montre la part des inventeurs nés à l'étranger au cours de nos six années décennales de recensement (1880, 1900-1940), ventilés par principal domaine technologique.
Mesurer l'impact des inventeurs immigrants et des frictions d'assimilation
Notre étude tente de mesurer la mesure dans laquelle les inventeurs immigrants ont été associés au développement technologique américain à long terme. Nous avons construit une mesure de l'expertise née à l'étranger, qui multiplie la part des brevets de chaque pays délivrés dans un domaine technologique donné entre 1880 et 1940 (en tant que mesure de la compétence) par le nombre d'immigrants de ce pays lors du recensement de 1940 (en mesure de l'intensité avec laquelle cette compétence se diffuse dans le pays hôte).
Nous constatons que les domaines technologiques avec des niveaux plus élevés d'expertise née à l'étranger ont connu une croissance des brevets beaucoup plus rapide entre 1940 et 2000, en termes de qualité et de quantité, que des domaines technologiques par ailleurs équivalents. Bien que nous n'identifions pas de relation de cause à effet, nos preuves quantitatives peuvent être utilisées aux côtés de preuves qualitatives pour mettre en évidence deux domaines dans lesquels les inventeurs immigrants peuvent avoir joué un rôle de catalyseur de la croissance économique: par leur propre activité inventive et par les externalités affectant les inventeurs nationaux.
Les inventeurs immigrants étaient responsables de certaines des technologies les plus fondamentales de l'histoire de l'innovation aux États-Unis, qui influencent encore nos vies aujourd'hui. Par exemple, Nikola Tesla, née en Serbie, a travaillé en Amérique sur des systèmes électriques à courant alternatif; l'écossais Alexander Graham Bell a contribué au développement du téléphone à partir d'un atelier à Boston; L'inventeur suédois David Lindquist, alors qu'il vivait à Yonkers, New York, a cédé ses brevets concernant l'ascenseur électrique à la société Otis Elevator Company située à Jersey City, New Jersey; et Herman Frasch, un chimiste d'origine allemande, a travaillé à Philadelphie et à Cleveland sur des techniques analogues à la fracturation hydraulique moderne.
Les externalités positives des inventeurs migrants peuvent être observées à travers leurs collaborations avec les inventeurs nationaux. Les connaissances spécialisées apportées par les inventeurs migrants ont augmenté le plus directement les compétences des inventeurs nationaux grâce à une production en équipe. Par exemple, dans les années 40, James Hillier, un immigrant canadien, a développé le premier microscope électronique commercialement viable à Radio Corporation of America aux côtés de Ladislaus Marton, un inventeur belge, Vladimir Zworykin, un inventeur russe et des ingénieurs nés aux États-Unis. Cependant, il est important de noter que nous ne pouvons pas exclure que les inventeurs immigrants peuvent avoir déplacé des ingénieurs nés au pays. Par exemple, Borjas et Dorn (2012) ont constaté que l'arrivée de mathématiciens soviétiques en Amérique au cours des années 1990 a conduit à la marginalisation des mathématiciens américains.
Notre étude montre également que l'assimilation aux États-Unis d'inventeurs nés à l'étranger n'était pas sans friction. En utilisant les données sur le revenu du travail du recensement fédéral de 1940, nous montrons que, bien que plus productifs en termes de brevets, les immigrants étaient payés en moyenne moins que les inventeurs nationaux. Il existe également des preuves de pénalités salariales similaires pour d'autres groupes potentiellement marginalisés - en particulier les inventeurs noirs et femmes. Ces résultats sont conformes aux définitions classiques de la discrimination qui remontent aux travaux d'Arrow (1973), où les différences de revenu salarial sont attribuées à la discrimination si elles ne peuvent pas être expliquées par des différences de productivité.

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21Oct/22Off

Une bonne voiture, tout simplement

Nous avons eu le privilège de découvrir l'usine de Maserati en Italie. Et c'était aussi incroyable car après le voyage, nous avons maintenant eu la chance de conduire les voitures les plus récentes. Maserati est définitivement un constructeur automobile italien réputé pour les voitures de course, d'athlétisme et GT (Fantastic Visiting). C'est vraiment une filiale de Fiat Chrysler Autos NV et est basée à Modène, les meilleures citadines en Italie. Officine Alfieri Maserati SA a été lancée à Bologne, en Italie, en décembre 1914 avec les frères Alfieri, Ettore et Ernesto Maserati. Les bougies d'allumage ont été le produit ou le service clé de l'entreprise au départ, et tout au long de World Conflict I, Maserati a fabriqué les unités pour les moteurs d'avion. Le logo Maserati, modelé à partir de votre trident présenté par Neptune dans une statue de la Piazza Maggiore de Bologne, a été créé en 1920 par Mario Maserati, un 4ème frère qui n'est généralement pas lié à l'entreprise. Alfieri Maserati a conduit des voitures de course pour d'autres sociétés juste avant de s'installer à la baisse concernant ses frères pour fabriquer le 1er véhicule Maserati, une voiture de course nommée Tipo 26 pour l'année civile de sa toute première. La Maserati la plus impressionnante des années 1920 était probablement la V4, une automobile de course à 16 cylindres qui était chronométrée à 154 kilomètres (248 km) à l'heure en 1929. Alfieri est décédé en 1932, et un jeune copain de Maserati, Bindo, a rejoint la entreprise cette année-là. L'automobiliste italien Tazio Nuvolari a reçu des courses pour Maserati en 1933 et 1934, au volant du modèle 8 cylindres 8CM. En 1937, les frères Maserati survivants ont commercialisé la société vers l'industriel de Modène Adolfo Orsi, mais ont continué à utiliser l'organisation pendant environ 10 ans après. L'infusion d'argent d'Orsi a permis aux Maseratis de continuer à fabriquer des voitures de course rentables. Le coureur américain Wilbur Shaw a conduit une Maserati 8CTF, la «Boyle Unique», au succès de l'Indianapolis 500 en 1939 et 1940. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Maserati s'est de nouveau concentré sur la création de bougies d'allumage, mais a également créé des batteries et voitures électroniques d'expédition. Après la bataille, Maserati a amélioré sa série de marchandises pour inclure des véhicules de sport et du gran turismo, ou des voitures somptueuses de visite (GT). Une GT peut être une automobile de haute performance, plus spacieuse qu'un véhicule de sport et adaptée aux longs trajets. La toute première Maserati GT était l'A6 500, mise en production en 1948 avec un moteur d'une demi-douzaine de tubes et une carrosserie de Battista («Pinin») Farina de Turin. Cependant, Maserati a continué à créer des automobiles de course automobile. Le propriétaire de voiture argentin Juan Manuel Fangio a remporté la Solution Un seul championnat du monde de Prix Fantastique en 1957 dans une Maserati. La première voiture de sport de Maserati des années 1960 était la Tipo 60 «Birdcage» ainsi que ses successeurs. La voiture tire son surnom de l'apparence de son châssis tubulaire soudé. L'un des meilleurs modèles de la société était le 3500 GT, un coupé qui a fait ses débuts en 1957. Le tout premier design Quattroporte (4 portes) de Maserati est apparu en 1963, avec l'authentique Maserati Ghibli, un coupé appelé peu de temps après un vent africain, était essentiellement fourni en 1967. Pendant le retard des années 1960, le constructeur français Citroën a obtenu une curiosité de gestion au sujet de Maserati et a placé un générateur Maserati dans l'une de leurs voitures personnelles, la Citroën SM. Sous sa propre étiquette, Maserati a commencé à produire notre générateur intermédiaire Bora à haut rendement en 1971.

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15Sep/22Off

L’automatisation et ses ennemis

La mécanisation pendant la révolution industrielle a accéléré la croissance économique et la prospérité à long terme, mais elle a été farouchement combattue par les travailleurs qui ne partageaient pas ses gains à court terme. Cette chronique soutient que des forces similaires sont en jeu aujourd'hui. Une nouvelle révolution dans l'automatisation suscite de la résistance car elle menace de rendre des emplois superflus. La chronique propose des interventions politiques pour augmenter la productivité et la prospérité à court terme, afin de récolter les bénéfices des nouvelles technologies à long terme.
La révolution industrielle a fait de la technologie le moteur de la croissance économique (Landes 1969, Mokyr 1990). Avant 1750, le revenu par habitant dans le monde doublait tous les 6 000 ans. Depuis lors, il a doublé tous les 50 ans (DeLong 1999). Cette accélération est en grande partie la conséquence de l'application des machines dans la production, qui nous a permis de produire plus avec moins de personnes (Frey 2019). Vue sous cet angle, l'hystérie actuelle de l'automatisation est difficile à comprendre. Les générations futures pourraient faire un bond en avant extraordinaire grâce au "grand enrichissement" de la révolution industrielle. Le processus d'industrialisation lui-même, cependant, était une autre affaire. Les luddites, qui se sont révoltés contre l'usine mécanisée, n'étaient pas des ennemis irrationnels du progrès technologique (Citi 2019, Frey 2019). Ce n'était pas eux qui bénéficiaient de la mécanisation, leur opposition était donc logique.
La révolution industrielle a jeté les bases du monde moderne dans lequel nous vivons aujourd'hui, mais y parvenir a impliqué une transition douloureuse. Même si la croissance du PIB par habitant a décollé, les gains de la croissance ne se sont pas retrouvés dans les poches des gens moyens. Les salaires réels stagnaient, voire baissaient pour certains. Alors que les revenus des artisans disparaissaient, que leurs emplois étaient remplacés par des machines, les gains de la croissance sont allés aux industriels, qui ont vu leur taux de profit doubler (Allen 2009). Cela a conduit Friedrich Engels à conclure que les industriels propriétaires de machines se sont enrichis sur la misère de la masse des salariés". Comme l'a souligné l'éminent Eric Hobsbawm, la révolution industrielle a commencé avec la construction des premières usines et s'est terminée avec la publication du Manifeste communiste (Hobsbawm 1962).
Pourquoi les travailleurs ont-ils participé à la révolution industrielle britannique si elle a réduit leur utilité ? La réponse simple est qu'ils ne l'ont pas fait. Outre les émeutes, ils ont fréquemment adressé des pétitions au Parlement pour bloquer l'introduction des machines. Non seulement leur voix a été ignorée, mais l'armée britannique a affronté les Anglais qui détruisaient les machines. Tout ce que les luddites ont réussi à faire pendant les émeutes de 1811-16 est d'inciter le gouvernement à déployer une armée encore plus importante contre eux : les douze mille soldats envoyés pour résoudre les émeutes des machines représentent plus de personnes que l'armée que Wellington a emmenée dans la guerre péninsulaire contre Napoléon en 1808" (Frey 2019).
Qu'aurait écrit Friedrich Engels, s'il avait vécu aujourd'hui ? Comme l'ont noté les historiens de l'économie, notre ère d'informatisation a provoqué un évidement similaire des emplois à revenu moyen, comme l'usine mécanisée l'a fait au 19e siècle (Katz et Margo 2013). Qui plus est, tout comme la mécanisation au cours de la révolution industrielle a fait chuter la part du travail dans le revenu national, la baisse de la part du travail dans les pays est liée à l'automatisation des emplois à revenu intermédiaire et à la réaffectation des travailleurs dans des emplois de service à faible revenu. En effet, dans une récente étude transnationale, le FMI a conclu que le progrès technologique, mesuré par la variation à long terme du prix relatif des biens d'investissement, ainsi que l'exposition initiale à la routinisation, ont été les plus grands contributeurs à la baisse de la part du revenu du travail dans les économies avancées" (Dao et al. 2017).
Plus inquiétant encore, aux États-Unis, les salaires des hommes dans la force de l'âge n'ayant pas plus qu'un diplôme d'études secondaires ont diminué depuis 1980, corrigés de l'inflation (Acemoglu et Autor 2011), et les taux d'activité des hommes âgés de 25 à 55 ans ont baissé en parallèle (Eberhardt 2016). Les changements technologiques qui remplacent la main-d'œuvre en sont en partie la cause. Des estimations montrent que chaque robot polyvalent a remplacé environ 3,3 emplois dans l'économie américaine et réduit les salaires réels (Acemoglu et Restrepo 2019).
Ce phénomène ne s'est pas produit de manière uniforme dans l'économie américaine. Par exemple, il y a plus de robots dans le seul Michigan que dans tout l'Ouest américain. Les endroits où les emplois manufacturiers ont disparu sont aussi ceux où l'insatisfaction des Américains est la plus grande. Donald Trump a réalisé les gains les plus importants, par rapport au résultat de l'élection de Mitt Romney, dans les communautés où les robots ont été adoptés de manière plus importante (Frey et al. 2018). Même en Suède, les populistes de droite ont obtenu de meilleurs résultats là où l'emploi stable était davantage menacé par l'automatisation (Dal Bo et al. 2019). Comme lors de la révolution industrielle, les perdants de la technologie exigent un changement.
Si la réponse politique s'est jusqu'à présent principalement concentrée sur la mondialisation et ses mécontentements, de nombreux citoyens sont désormais également favorables à des politiques visant à freiner la révolution robotique. Selon une enquête de Pew Research en 2017, 85 % des personnes interrogées aux États-Unis sont favorables à des politiques visant à limiter l'utilisation des machines au-delà des travaux dangereux. Parallèlement, les propositions visant à taxer les robots pour ralentir le rythme de l'automatisation figurent désormais dans le débat tant aux États-Unis qu'en Europe et en Corée. Aux États-Unis, Andrew Yang a même fait de l'automatisation la question clé de sa candidature à la Maison Blanche en 2020. L'impulsion luddite pourrait revenir.
En effet, historiquement, la résistance aux nouvelles technologies qui menacent les emplois et les compétences des personnes a été la norme plutôt que l'exception (Citi 2019, Frey 2019). Les soulèvements luddites, qui ont fait l'objet de la plupart des commentaires populaires, n'étaient qu'une partie des nombreuses émeutes des machines en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne et en Chine. Par exemple, alors que la foule parisienne prenait d'assaut la Bastille à l'aube de la Révolution française, les ouvriers lainiers de Saint-Sever détruisaient toutes les machines qui y avaient été utilisées (Horn 2009). Qui plus est, au 17e siècle, une foule de villes européennes ont interdit les métiers à tisser automatiques par crainte de troubles sociaux.
Les historiens de l'économie ont également affirmé que l'une des raisons de l'industrialisation tardive de la Chine est que la résistance aux technologies de remplacement de la main-d'œuvre y a persisté encore plus longtemps. À la fin du 19e siècle, par exemple, les machines à coudre importées étaient brisées par les travailleurs locaux (Desment et al. 2018). Comme le souligne Frey (2019), les gouvernements britanniques ont en fait été les premiers à se ranger du côté des inventeurs plutôt que des ouvriers émeutiers, ce qui pourrait expliquer pourquoi la Grande-Bretagne a été le premier pays à s'industrialiser.
Nous sommes sans doute au milieu d'une autre révolution dans la robotique et l'intelligence artificielle, qui menace de rendre de nombreux emplois superflus (Citi 2015, Frey et Osborne 2017). Et comme nous l'avons vu, de telles technologies ont historiquement suscité une résistance généralisée. Si les nouvelles technologies sont bloquées parce que certaines personnes craignent de perdre leur emploi, la croissance et la prospérité à long terme en pâtiront. La révolution industrielle a été le début d'une transformation extraordinaire qui a profité à tous sur le long terme. La robotique avancée et l'intelligence artificielle ont le potentiel de faire la même chose, mais pour récolter les bénéfices des technologies à l'horizon, il faudra gérer le court terme.
Il n'existe pas de solution miracle pour gérer le court terme. Cependant, il existe plusieurs interventions politiques qui peuvent sembler mineures individuellement mais qui peuvent faire une grande différence collectivement. Le défi central est d'augmenter la productivité en moyenne, et la prospérité pour la plupart. Pour ce faire, il faut réorganiser l'éducation, stimuler la formation et l'aide à l'emploi, soutenir le dynamisme des entreprises en supprimant les obstacles au changement d'emploi (par exemple, les licences professionnelles), développer l'offre de logements là où de nouveaux emplois apparaissent, relier les régions en expansion et en contraction par des investissements intelligents dans les infrastructures et, enfin, promouvoir l'inclusion et la participation (Citi 2019).
Un ensemble substantiel et croissant de preuves soutient l'efficacité de nombreuses interventions politiques que nous préconisons. Par exemple, le crédit d'impôt américain sur les revenus gagnés a stimulé l'emploi des parents célibataires et d'autres groupes marginalisés, stimulé le niveau d'éducation de leur progéniture et augmenté la mobilité intergénérationnelle (Nichols et Rothstein 2015). Les investissements dans l'éducation de la petite enfance produisent un rendement de 7 à 10 % par an en améliorant les résultats en matière d'éducation, de santé et de productivité et en réduisant la criminalité (Heckman et al. 2010).
Même s'il existe de nombreux exemples historiques de changements technologiques créant des perturbations et des résistances majeures, des réponses politiques opportunes et appropriées peuvent fournir la meilleure assurance que l'histoire ne se répète pas.

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22Juin/22Off

Un avion hypersonique

En 2013, Lockheed Martin a déclaré le développement du successeur de l'avion espion SR-71 Blackbird. Le SR-72 Child Of Blackbird est sans aucun doute le successeur de l'avion espion SR-71 Blackbird, qui était l'avion le plus rapide à exister réellement. Le SR-71 était capable d'atteindre des vitesses trois fois supérieures à celles de l'avion de référence, vol en avion de chasse et le SR-72 est censé avoir des caractéristiques encore plus impressionnantes. Construit par Lockheed Martin dans les années 1960, le SR-71 pouvait atteindre des vitesses supérieures à Mach 3 (plus de 3 000 km/heure). C'est plus de 3 fois plus rapide que la vitesse de l'air. Les avions de reconnaissance ont quitté le service en 1998. Doté d'un seul moteur à plein régime, le SR-72 a été conçu pour voyager pendant plusieurs instants à une vitesse de Mach 6, soit beaucoup plus de 4 000 6 100 mph. En voyageant à cette vitesse ahurissante, l'avion pourrait en théorie partir d'une base située sur le territoire continental des États-Unis et atteindre des cibles situées de l'autre côté de l'océan Pacifique ou de l'océan Atlantique en 90 minutes environ. Selon le site airforce-technologies.com, cet "avion SR-72 aura la capacité d'exécuter des procédures d'intellect, de sécurité et de reconnaissance (ISR) et de frappe à plus grande vitesse". Le premier vol en ligne du démonstrateur SR-72 est prévu en 2023, l'avion complet devant entrer en service en 2030." Le SR-72 présentera une taille et un rayon d'action identiques à ceux du SR-71 et pourra probablement effectuer exactement les mêmes quêtes. "Le nouvel avion devrait pouvoir atteindre n'importe quel endroit d'un continent en moins d'une heure s'il est équipé de missiles hypersoniques comme le High-Velocity Strike Tool (HSSW) de Lockheed Martin", indique le site web. "La vitesse supérieure de l'avion assure la pénétration dans l'espace aérien protégé. ... Le SR-72 sera équipé en option pour combattre dans des opérations de combat. Le développement de l'avion est soutenu par la feuille de route hypersonique à long terme de l'USAF", ajoute-t-il. Le Skunk Works de l'entreprise aérospatiale collabore avec Aerojet Rocketdyne autour du système de propulsion qui permettra au SR-72 d'atteindre une vitesse de Mach 6, soit deux fois plus vite que la version précédente. "Le problème de la propulsion hypersonique est sans aucun doute l'espace entre la capacité de vitesse la plus élevée d'un turboréacteur et la vitesse la moins chère d'un statoréacteur. La plupart des statoréacteurs ne peuvent pas atteindre l'allumage en dessous de Mach 4. Les moteurs à turbine peuvent généralement accélérer jusqu'à Mach 2,2, ce qui est inférieur à la vitesse à laquelle un statoréacteur pourrait prendre le relais et poursuivre l'accélération". "Par conséquent, la NASA et Lockheed devraient construire un moteur à turbine qui accélère jusqu'à Mach 4 ou un statoréacteur qui fonctionne à des vitesses comprises dans l'enveloppe d'un moteur à turbine. ... L'objectif est d'être capable d'aller jusqu'à Mach 7 puis de passer à la turbine pour la propriété sur la piste et la récupérer. Le problème est de savoir comment faire voler le véhicule suffisamment vite pour allumer le DMRJ et faire en sorte que le DMRJ prenne le relais", indique le rapport. Selon l'auteur de la protection, Sébastien Roblin, "aucun avion piloté en service opérationnel n'a égalé les remarquables vols de croisière à longue distance à Mach 3 du Blackbird. Jusqu'à récemment, les SR-71 se contentaient de déjouer les missiles qui leur étaient tirés dessus lors de missions de reconnaissance photographique en Corée du Nord et au Moyen-Orient". Il poursuit : "Aujourd'hui, les derniers missiles surface-atmosphère rendent la vitesse de Mach 3 insuffisante pour assurer la survie, mais un avion hypersonique peut à nouveau dépasser les risques qui lui sont opposés." Quant à l'objectif de Lockheed pour la promotion de l'idée de l'avion hypersonique, "il semble clairement destiné à obtenir une aide pour un financement supplémentaire. Cela pourrait s'expliquer par le fait que Lockheed poursuit le projet avec la Defense Advanced Research Applications Company (DARPA), qui se concentre sur le développement innovant de technologies à avantages réduits, souvent bien en avance sur les capacités en service fonctionnel, plutôt que de répondre à un besoin de l'armée de l'air." Peu de choses ont été déclarées concernant le SR-72, cependant, si le calendrier de Lockheed se maintient, il pourrait s'élever au-dessus de nos têtes dès les années 2030... mais pour l'instant, Lockheed reste très discret sur les performances globales attendues de l'avion, et si le SR-71 est une indication, leur secret devrait se poursuivre pendant de nombreuses années.

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